Didier Strebelle tacle Martine Sculier suite à son absence prolongée : « C’est un manque de respect vis-à-vis de la fonction et des citoyens qui lui ont fait confiance »

Le 1er échevin brugelettois, Didier Strebelle, a profité d’un point relatif à la déclaration des rémunérations des conseillers pour remettre le sujet sur la table.
A Brugelette, les interrogations autour de l’absence prolongée de la seconde échevine Martine Sculier (LM) ne datent pas d’hier. Ce jeudi soir, le sujet est d’ailleurs revenu sur la table du conseil communal suite à l’intervention de Didier Strebelle. « Elle a été absente aux 13 derniers conseils. Elle n'a pas participé aux réunions pour élaborer notre budget. Elle n'a pas pris part aux deux séances de vote du budget, ce qui nous a mis aussi quelque part en difficulté. Ce sont des absences qui sont régulières. C'est un manque de respect vis-à-vis des membres présents du conseil communal, un manque de respect vis-à-vis des membres du collège aussi, un manque de respect vis-à-vis du personnel qui traite ses dossiers ».
L’absence prolongée de Martine Sculier est due à des raisons médicales. En octobre dernier, la même réflexion était déjà survenue au sein de l’assemblée brugelettoise. Il avait d’ailleurs été demandé au bourgmestre, André Desmarlières (LM), de questionner son échevine sur ses intentions. Si à ce stade, il n'y a pas de réponse claire de la part de l'échevine, le bourgmestre a réaffirmé qu’après avoir questionné l’Union des villes et des communes, rien n’était prévu comme sanction pour un membre du conseil qui n’assiste pas régulièrement aux séances.
Des absences qui agacent aussi les élus autour de la table
« Ça parait quand même indécent d’avoir un salaire de 30 000 euros brut et ne pas prester ses engagements. C’est l’argent des citoyens » a réagi la conseillère Ginette Renard (BE).
Du côté du groupe Les Communaux, Michel Niezen s’interroge sur les attributions dont Martine Sculier à la charge comme l’Enseignement. « Au niveau de l’enseignement communal, ils n'ont plus de personnes qui relaient leurs préoccupations au sein du collège et du conseil communal. Et donc, est ce que là, ils ne devraient pas avoir une réflexion sur une réallocation des responsabilités » a-t-il réagi.
Mireille Gallemaers, quant à elle, a invité le conseil à interpeller les pouvoirs supérieurs afin de dénoncer cette situation. Le bourgmestre n’a pas renié l’idée d’écrire une motion, proposant de mettre d’ailleurs ce point à l’ordre du jour du prochain conseil communal.
Amélie Deconnninck